Categorie: Getuigenissen / Témoignages
Getuigenis voorgelezen tijdens ontbijt commissie
Objet: appui pour trouver un logement convenable à prix abordable, appartement à 1 chambre (mère), 3 à 5 chambres (famille)
Au Ministre chargé du Logement,
A la Commission du Logement,
Aux parlementaires intéressés,
Je viens auprès de votre haute bienveillance solliciter l’objet en marge. Je vous ai écouté ce matin à la Commission du Logement venant de la maison d’accueil La Porte Ouverte, avec l’Atelier Caricole, rencontré chez Hobo. L’Atelier Caricole informe et forme les personnes en recherche de logement à trouver un toît. Ce sont des personnes, je dirai correctes, qui éprouvent quand même des difficultés à trouver du logement convenable et bon marché.
En ce qui me concerne, le flat/studio me convient déjà bien seule, ou mieux un appartement à 1 chambre étant mère de 4 enfants, et 1 appartement de 3 à 4 chambres, ou même de 5 chambres pour la famille.
Les enfants étaient à ma charge pendant longtemps, plus de 7 ans. Mais, pour l’instant, ils sont avec le père, passation à l’amiable de ma part de charge et de droit avec la promesse de reprise, à cause des problèmes avec le propriétaire, circonstances particulières, y compris mon état de santé. J’ai dû subir 3 opérations chirurgicales successives. Et j’ai vécu à Mechelen pendant 3 ans.
Les 4 jeunes enfants sont mal logés. Ils sont tous dans une seule chambre chez leur père, 3 filles de 14 à 21 ans et 1 garçon de 19 ans, sur 2 lits superposés. Ce qui n’est pas bien pour l’éducation des enfants, la morale et leur santé. Force est de constater que cela influe aussi sur leur comportement, sur les résultats scolaires et académiques. Je demande un changement de situation. Merci de nous aider.
Bref, à cause de la séparation suivie de divorce, nous avions perdu la maison familiale de 4 chambres à Anderlecht, dans le quartier Aumale – Saint-Guidon, dossier clôturé chez le notaire en février 2005. Et depuis, nous n’avons pas encore trouvé un logement convenable pour la famille. En plus, la mère et 3 enfants portent des lunettes. La mère prend le médicament pour la tension et doit porter une chaussure avec semelle.
Mes deux enfants majeurs, et même ma fille de 16 ans, n’ont pas de jobs étudiants pour des raisons que j’ignore. Les enfants doivent être rassurés, encandrés et doivent bouger pour bénéficier des avantages sociaux. Ils doivent participer à l’amélioration de leur condition de vie. La mère peut travailler sous certaines conditions, physiques et médicales. Je suis en recherche de logement et je peux rendre service aux personnes. Le père divorcé est un locataire au chômage.
Actuellement, j’ai introduit une demande de logement social à la commune d’Anderlecht, déjà enregistré, dossier n° X. Une autre demande peut être introduite auprès de logement pour tous, rue de Chimiste, par un CPAS de la Région de Bruxelles Capitale.
Et en son temps, la demande de logement social fut introduite successivement à Auderghem, à Bruxelles, à Woluwe-Saint-Lambert et même auprès de l’échevin Mampaka. L’effort nécessaire a donc été consenti, de mon côté en tout cas, pour obtenir un logement social.
Après un chômage de longue durée, de 2002 à 2009, j’ai travaillé presque une année et trois mois, de 2009 à 2010. Maintenant, je suis au CPAS. Je demande un logement, social ou autre, convenable et bon marché pour la famille.
Voilà la situation, Monsieur le Ministre, chers parlementaires et la Commission du Logement, je vous remercie.
Madame xxx
Une assistante sociale essaie de contacter
Cher Maître,
Je reviens vers vous concernant Monsieur. Comme vous le savez, en raison du fait qu’il avait trouvé à se reloger dans la commune de Schaerbeek, Monsieur B a quitté la Rue des escargots début février 2011.
En février 2011, il a encore bénéficié de l’aide du Cpas de Molenbeek. Avant même son emménagement, son nouveau propriétaire me contactait en vue de me demander de faire le nécessaire pour que le loyer soit payé directement par le Cpas. Monsieur s’est présenté pour la première fois au CPAS de Schaerbeek en date du 11/02/2011, à ce moment là, il a obtenu un rendez-vous pour le 9 mars 2011 (preuve à l’appui). En date du 9 mars il a été reçu par Madame U. (assistante sociale remplaçante de Madame M. qui doit être la titulaire du dossier). Entre-temps, le propriétaire m’a recontactée à différentes reprises, insistant sur le fait que le loyer de mars n’était toujours pas payé. Le Cpas de Schaerbeek fonctionne avec un « call-center » surchargé et il faut s’armer de patience pour les avoir en ligne. En date du 10/03/2011, j’ai eu un contact avec une personne de première ligne mais impossible d’avoir un contact direct avec l’assistante sociale responsable du dossier. J’ai laissé un message en demandant que la responsable du dossier me recontacte d’urgence. Personne ne m’a jamais rappelée. Par ailleurs, Je communiquais le nom des deux assistantes sociales responsables du dossier au propriétaire de Monsieur.
Monsieur, s’est représenté chez moi ce lundi 4 avril 2011, il n’a aucune nouvelle du Cpas même pas un courrier. J’ai repris contact avec le propriétaire qui prétend avoir eu un contact direct avec Madame U. Au cours de cet entretien, elle, lui aurait prétendu que son loyer de mars serait versé le 31 mars. Nous sommes le 6 avril et toujours aucune nouvelle du Cpas. Aujourd’hui, je me suis armée de patience pour téléphoner à nouveau au Cpas et avoir l’assistante sociale responsable. Je n’ai réussi qu’à parler à une personne du call center qui a déjà pu me donner le numéro de dossier de Monsieur, il est probable que le dossier passera au Comité de l’aide sociale le 11/04/2011, mais on ne peut me donner aucune garantie à ce sujet ! J’ai insisté pour parler à un ou une chef, cela était impossible. J’ai laissé mes coordonnées pour que Madame V, chef de service me rappelle cet après-midi. Sans nouvelle, j’ai rappelé cet après-midi, impossible de parler à un assistant social. Le call center a transmis ma demande et je devrais avoir une réponse dans les 3 jours.
Les délais de réponse du Cpas étant totalement dépassés et le propriétaire étant totalement dans son droit de réclamer ses loyers, je me permets de vous demandez si une intervention de votre part est envisageable auprès du Cpas pour leur rappeler leurs obligations dans les plus brefs délais, ou si vous pourriez envisager de porter l’affaire devant le Tribunal du travail.
Dans l’attente de votre réponse et en vous remerciant dors et déjà de votre précieuse collaboration, je vous prie de recevoir, Cher Maître , mes meilleures salutations.
Aurélia Van Gucht,
Assistante Sociale
Brief Anne-Marie Lettre
« Les propriétaires n’aiment pas les locataires qui dépendent du CPAS. Alors on perd beaucoup de temps : la plupart refusent, mais ceux qui acceptent quand-même de vous donner une chance, te laissent attendre. Parce qu’il y aura peut-être encore un meilleur candidat – avec un meilleur revenu, qui se présentera.
Et on attend parce qu’on n’a pas le choix. Cela donne dus stress supplémentaire, sans un vrai résultat.
Ainsi, à la fin, après autant d’échecs, on tombe facilement dans les mains des vrais escrocs : ces gens qui veulent bien louer à n’importe qui. Et nous, qui perdent l’espoir de trouver quelque chose de décent, on se laisse embobiner par ces gens. J’ai pourtant bien l’expérience de ce type d’appartement. A la fin, en a tendance à prendre n’importe quoi, et la misère, qui nous a poussés dans la rue, risque de se répéter. On ne peut pas se permettre de contrôler si tout est en ordre et selon les règles, on doit se contenter de ce que l’on peut trouver.
C’est entre autre le cas avec mon dernier propriétaire. Je vivais au grenier, au dessus d’un café, beaucoup de bruit et des odeurs ; c’était humide; peu d’aération; le gaz ne fonctionnait pas; l’escalier était en très mauvais état. En novembre, je n’avais plus de chauffage, et pourtant il fallait payer 470 € ! Et le propriétaire augmentait encore régulièrement. Il avait la clef, et parfois, il rentrait en mon absence dans mon appartement.
A la fin, j’avais un sérieux conflit avec lui, et alors il s’est avéré qu’il avait même rempli le bail sous un faux nom.
Après que j’ai quitté ce taudis, pendant quelques mois encore, j’ai pu rester chez des amis. Mais cela est toujours provisoire, alors je suis arrivé dans une maison d’accueil.
Alors je veux bien faire plus attention pour ne plus tomber dans cette misère, mais vu le manque d’habitations abordables, j’ai peur de me retrouver dans la même misère. »
Marie-Rose vertelt
karim
20-1-2012.
Asst soc doit être très créatif pour contacter le cpas
Cher Maître,
Je reviens vers vous concernant Monsieur. Comme vous le savez, en raison du fait qu’il avait trouvé à se reloger dans la commune de Schaerbeek, Monsieur B a quitté la Rue des escargots début février 2011.
En février 2011, il a encore bénéficié de l’aide du Cpas de Molenbeek. Avant même son emménagement, son nouveau propriétaire me contactait en vue de me demander de faire le nécessaire pour que le loyer soit payé directement par le Cpas. Monsieur s’est présenté pour la première fois au CPAS de Schaerbeek en date du 11/02/2011, à ce moment là, il a obtenu un rendez-vous pour le 9 mars 2011 (preuve à l’appui). En date du 9 mars il a été reçu par Madame U. (assistante sociale remplaçante de Madame M. qui doit être la titulaire du dossier). Entre-temps, le propriétaire m’a recontactée à différentes reprises, insistant sur le fait que le loyer de mars n’était toujours pas payé. Le Cpas de Schaerbeek fonctionne avec un « call-center » surchargé et il faut s’armer de patience pour les avoir en ligne. En date du 10/03/2011, j’ai eu un contact avec une personne de première ligne mais impossible d’avoir un contact direct avec l’assistante sociale responsable du dossier. J’ai laissé un message en demandant que la responsable du dossier me recontacte d’urgence. Personne ne m’a jamais rappelée. Par ailleurs, Je communiquais le nom des deux assistantes sociales responsables du dossier au propriétaire de Monsieur.
Monsieur, s’est représenté chez moi ce lundi 4 avril 2011, il n’a aucune nouvelle du Cpas même pas un courrier. J’ai repris contact avec le propriétaire qui prétend avoir eu un contact direct avec Madame U. Au cours de cet entretien, elle, lui aurait prétendu que son loyer de mars serait versé le 31 mars. Nous sommes le 6 avril et toujours aucune nouvelle du Cpas. Aujourd’hui, je me suis armée de patience pour téléphoner à nouveau au Cpas et avoir l’assistante sociale responsable. Je n’ai réussi qu’à parler à une personne du call center qui a déjà pu me donner le numéro de dossier de Monsieur, il est probable que le dossier passera au Comité de l’aide sociale le 11/04/2011, mais on ne peut me donner aucune garantie à ce sujet ! J’ai insisté pour parler à un ou une chef, cela était impossible. J’ai laissé mes coordonnées pour que Madame V, chef de service me rappelle cet après-midi. Sans nouvelle, j’ai rappelé cet après-midi, impossible de parler à un assistant social. Le call center a transmis ma demande et je devrais avoir une réponse dans les 3 jours.
Les délais de réponse du Cpas étant totalement dépassés et le propriétaire étant totalement dans son droit de réclamer ses loyers, je me permets de vous demandez si une intervention de votre part est envisageable auprès du Cpas pour leur rappeler leurs obligations dans les plus brefs délais, ou si vous pourriez envisager de porter l’affaire devant le Tribunal du travail.
Dans l’attente de votre réponse et en vous remerciant dors et déjà de votre précieuse collaboration, je vous prie de recevoir, Cher Maître , mes meilleures salutations.
Aurélia Van Gucht,
Assistante Sociale
sociale huisvesting voor grote gezinnen
Enkele Brusselse verenigingen (Alarm, Ara, de Buurtwinkel, La Clé) volgen met de ondersteuning van Samenlevingsopbouw Brussel en de BBRoW sedert meer dan een jaar de Commissie Huisvesting op van het Brussels Parlement. Met een kleine groep afgevaardigden besloten we ook zelf vragen op de agenda te krijgen en dat is gelukt ! De thema’s waarover we vragen willen formuleren worden wel in grote groep besproken in de verschillende verenigingen – de kleine groep afgevaardigden “finetunen” deze vraag dan.
Op 15 maart ll werd onze eerste vraag gesteld door Bianca Debaets. We vroegen naar cijfers, controle en eventueel mogelijkheden m.b.t. de quota voor de bouw van sociale woningen voor grote gezinnen. Via deze link vind je het verslag van de commissie en het antwoord van de staatssecretaris. http://www.weblex.irisnet.be/Data/Crb/Biq/2010-11/00057/images.pdf
We waren matig tot zeer tevreden met het concrete en onderbouwde antwoord. Maar deze zin viel binnen als een baksteen: “In 2009 werden er voor het laatst volledige statistieken opgemaakt. Die kunnen ons helpen om het probleem correct in te schatten. Op 31 december 2009 wachtten er 36.867 gezinnen op een sociale woning en woonden er 35.079 gezinnen in een sociale woning. In 2009 kregen slechts 1523 gezinnen toegang tot de sociale huisvesting. Er is dus sprake van algemene schaarste.” Verdere druk zal dus nodig blijven !
Weer een en ander bijgeleerd deze week:
Mensen die nog geen definitieve verblijfspapieren hebben, kunnen zich inschrijven op de “bislijst” van de sociale woningen. Door deze bislijst kunnen ze al beginnen met het sparen van “ancienniteit” en dus sneller aan een woning geraken op het moment dat ze definitieve papieren hebben. In tegenstelling tot mensen die wel definitieve verblijfspapieren hebben, moeten zij zich bij elke maatschappij afzonderlijk gaan inschrijven (er zijn er 34 of 35 in het Brussels Hoofdstedelijk gewest). Bovendien moeten ze hun kandidatuur spontaan vernieuwen, minstens om de twee jaar… Mensen die op de gewone wachtlijsten staan krijgen wel een oproepingsbrief voor bevestiging van hun kandidatuur.
Een tweede geval van “tisschandalig.be”: iemand toonde mij deze week een brief van het sociaal verhuurkantoor van Jette waarin stond dat ze ingeschreven was, maar dat ze pas in aanmerking zou komen voor een woning als haar inkomen voldoende hoog zou zijn… Voor een studio bij dit verhuurkantoor moet je inkomen minstens 908 euro per maand zijn…
Talita
Ara, een vereniging waar armen het woord neemt, bezoekt onthaalhuizen om het dossier over de discriminatie van mensen met een ocmw-inkomen aan te vullen. Deze keer gaan we op bezoek bij Talita.
Talita is een onthaalhuis voor vrouwen en vrouwen met kinderen in het centrum van Brussel. Elke maand organiseren ze een espace-parole, een groepsgeprek onder de vrouwen. Er zijn 8 vrouwen aanwezig. Enkele quotes van de vrouwen blijven nazinderen.
– Moi j’ai peur de ne pas trouver un logement et que pars après finalement je me retrouve à la rue. « j’ai vraiment peur, quoi ! »
– Il y à un truc que je ne comprend pas, comment ça se fait t’il que le gouvernement ne réagit pas? De plus en plus de personnes sont à la recherche de logements. Les centres d’accueil vont ce remplir et à un certain moment, ça va devenir un problème.
– Beaucoup de propriétaires refusent quand ils me voient. C’est juste pour la couleur. C’est du vrai racisme et c’est très difficile pour réagir.
– J’avais vu un appartement parfait pour moi et ma fille, dans mes normes, dans les prix. Mais ce n’était pas pour nous. Il ne voulait pas d’enfant dans l’appartement.
– Je me sens un peu perdu. Je sens une pression de 2 côtés, je me sens bloqué. Du côté du maison d’accueil, et du côté des propriétaires.
– Chercher un logement c’est un travail à temps -plein. Pour trouver un logement il faut y croire.